Ozempic, Trulicity, Victoza : un formulaire désormais obligatoire pour le remboursement en France

Jusqu’au 31 août, une tolérance permettait encore aux pharmaciens de délivrer ces traitements sans formulaire, mais sans tiers payant pour le patient. Cette dérogation est désormais close : sans justificatif, la délivrance reste possible mais entièrement à la charge du patient.
Le pharmacien doit impérativement vérifier la présence de l’ordonnance et celle du formulaire validé par le prescripteur sur AmeliPro, confirmant que la prescription entre bien dans le cadre de l’AMM. Sans ces documents, le patient sera invité à retourner voir son médecin.
La bonne nouvelle : une fois établi, le formulaire reste valable indéfiniment, y compris en cas de renouvellement ou si le patient change de prescripteur.
Prescription hors AMM : pas de remboursement
Lorsque le formulaire indique « hors AMM », le médecin doit mentionner « non remboursable » sur l’ordonnance et informer le patient que le traitement ne pourra pas être pris en charge.
Ce dispositif vise les patients atteints de diabète de type 2 insuffisamment contrôlé, soit en association avec d’autres antidiabétiques, soit en monothérapie lorsque la metformine est contre-indiquée ou inappropriée.
Depuis le 1er septembre 2025, les traitements antidiabétiques analogues du GLP-1 – Ozempic (sémaglutide), Trulicity (dulaglutide) et Victoza (liraglutide) – ne sont plus remboursés par l’Assurance Maladie qu’à la condition de présenter un formulaire d’accompagnement à la prescription en plus de l’ordonnance.
Jusqu’au 31 août, une tolérance permettait encore aux pharmaciens de délivrer ces traitements sans formulaire, mais sans tiers payant pour le patient. Cette dérogation est désormais close : sans justificatif, la délivrance reste possible mais entièrement à la charge du patient.
Le pharmacien doit impérativement vérifier la présence de l’ordonnance et celle du formulaire validé par le prescripteur sur AmeliPro, confirmant que la prescription entre bien dans le cadre de l’AMM. Sans ces documents, le patient sera invité à retourner voir son médecin.
La bonne nouvelle : une fois établi, le formulaire reste valable indéfiniment, y compris en cas de renouvellement ou si le patient change de prescripteur.
Prescription hors AMM : pas de remboursement
Lorsque le formulaire indique « hors AMM », le médecin doit mentionner « non remboursable » sur l’ordonnance et informer le patient que le traitement ne pourra pas être pris en charge.
Ce dispositif vise les patients atteints de diabète de type 2 insuffisamment contrôlé, soit en association avec d’autres antidiabétiques, soit en monothérapie lorsque la metformine est contre-indiquée ou inappropriée.