La metformine a un effet favorable sur la longévité
Une nouvelle étude menée à l’Université de Stanford, a confirmé l’effet de l’ADO Metformine, contre le vieillissement et son impact favorable sur la longévité via un processus de méthylation de l’ADN. Ces travaux, publiés dans la revue Aging-US, commencent tout juste à décrypter les mécanismes épigénétiques, en cause.
Selon plusieurs études, la prise de la metformine, s’est révélée entraver le vieillissement de modèles précliniques et être associée à une mortalité plus faible chez l’Homme. Cependant, on ne comprend pas comment la metformine peut prolonger la durée de vie et on ignore encore les processus biologiques sous-jacents.
L’étude a comparé les taux de méthylation de l’ADN à l’échelle du génome chez des utilisateurs de metformine et des non-utilisateurs. Cette analyse des données sur la méthylation de l’ADN à l’échelle du génome (ADNm) obtenues à partir de prélèvements de sang de 171 patients hospitalisés avec et sans antécédents d’utilisation de la metformine puis de 63 patients diabétiques, a révélé que l’action de la metformine mobilisait des voies pertinentes pour la longévité et l’inflammation d’une part, et qu’elle passait également par plusieurs voies dont un facteur de risque majeur est le vieillissement.
Ces travaux confirment, à un niveau biologique l’impact du médicament sur des voies impliquées dans la longévité et suggèrent donc bien un effet possible de la metformine sur la durée de vie, par l’intermédiaire de modifications épigénétiques.