Produits solaires : l’Anses propose une piste de réflexion pour améliorer leur usage
En attendant que la Commission européenne revoie ses recommandations concernant les allégations liées aux produits solaires, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) propose, à la demande des autorités françaises, des pistes de réflexion pour améliorer la réglementation.
L’Anses établit une distinction claire entre les produits spécifiquement dédiés à la protection solaire et les cosmétiques contenant des filtres solaires. Ces derniers, souvent appliqués en petite quantité une seule fois par jour, ne devraient plus être autorisés à afficher un FPS (Facteur de Protection Solaire) sur leurs étiquettes.
« L’étiquetage doit se limiter aux informations essentielles afin de mieux indiquer le niveau de protection solaire offert », soulignent les experts de l’Agence. À ce titre, ils recommandent de remplacer les mentions FPS et le logo UVA par trois catégories globales couvrant les deux types d’UV : faible (équivalent aux FPS 15 et 20), moyenne (FPS 25 et 30) et haute (FPS 50 et 50+).
Par ailleurs, l’Anses préconise l’interdiction des revendications de protection solaire ciblant les bébés et les jeunes enfants, en raison des risques liés à leur exposition au soleil, jugée inadaptée pour ces populations.
Les études montrent également que les consommateurs n’appliquent généralement pas les quantités suffisantes pour obtenir la protection annoncée. L’Anses insiste donc sur l’importance d’un étiquetage clair, avec des indications précises sur la quantité de produit à utiliser, adaptées au format (crème, spray, stick, huile, mousse, etc.). Par exemple, pour une protection efficace, un adulte moyen devrait appliquer environ 36 g de lotion, soit l’équivalent de 6 cuillères à café, pour couvrir l’ensemble du corps.
Source: Le moniteur des pharmacies